27 septembre 2019
L’engouement québécois
L’urgence climatique ne date pas d’hier. Depuis des décennies on parle des conséquences de plus en plus graves partout dans le monde. Aujourd’hui, au Québec, ce sont des milliers de personnes, dans plus de 50 villes, qui sillonnent les rues, ensemble, en exigeant des mesures concrètes. Aujourd’hui marque le début d’un grand réveil pour le peuple québécois. Un dur réveil, certes, puisque nous sommes tragiquement en retard. L’engouement créé par le mouvement populaire a engendré un événement sans précédent au Québec et à l’international.
L’utopie entre en action à l’échelle internationale
En effet, des jeunes et des moins jeunes, mais surtout des jeunes, sortent dans la rue pour signifier leur mécontentement et mettre de la pression sur nos gouvernements. Apparemment, ma génération est celle du futur, celle à qui il revient de sauver la planète, et ce, malgré le fait qu’on la dépeigne souvent comme étant utopique, idéaliste et individualiste. Pourtant, d’après Radio-Canada, « plus de 4 millions de personnes dans plus de 160 pays et plus de 6000 villes et villages avaient suivi l’appel à la grève pour le climat, vendredi dernier. Jamais le monde n’avait vu une telle mobilisation de jeunes pour le climat ». Réellement, on parle d’un enjeu qui a réussi à rassembler, pacifiquement, des millions de personnes à travers la planète et qui a créé une solidarité internationale émouvante. Comme quoi l’utopie peut s’avérer efficace.
Des initiatives solidaires sur tous les continents
Indéniablement, ce qui se passe en ce moment, c’est un grand mouvement de coopération internationale. Par exemple, en Amérique latine, ce sont des millions de personnes qui sont sortis dans les rues pour affirmer leur insatisfaction face aux mesures prises par leurs gouvernements. Les feux de forêts en Amazonie ne sont pas passés sous silence. Du Mexique au Chili, en passant par le Salvador, on scande des slogans engagés et solidaires.
Du côté de l’Afrique, l’urgence climatique mondiale a été proclamée. Les catastrophes naturelles dues aux changements climatiques entraînent des conséquences désastreuses au sein de plusieurs pays, notamment en ce qui a trait à l’agriculture. Les jeunes de l’Ouganda, de Madagascar, de l’Afrique de Sud, du Kenya et bien d’autres se sont joints à la cause.
De plus, le même phénomène s’observe, entres autres, en Asie, en Europe, en Australie, en Nouvelle-Zélande. Bref, ce sont 160 pays qui ont pris part, de près ou de loin, à la grève mondiale pour le climat.
S’ouvrir sur le monde
Somme toute, ce mouvement entraîne un élan de solidarité et donne l’occasion de s’ouvrir sur le monde, d’apprendre sur les autres réalités et de demeurer conscients des enjeux internationaux.
Pour en connaître davantage sur nos projets de solidarité internationale c’est ici.